Si vous faites un sport à haut niveau, notamment du rugby, vous êtes peut-être déjà familiers du fabuleux bain de glace d’après match…

« Mais t’inquiètes, c’est juste un mauvais moment à passer, ça te fera du bien ! »

Personnellement, le sport à haut niveau, c’est pas vraiment mon activité favorite, donc j’avoue n’avoir jamais testé, mais la simple idée de me jeter dans un bac d’eau à 5 degrés après avoir transpiré pendant 2 heures me fait froid dans le dos (ah bah tiens c’est le cas de le dire !).

Pourquoi ils font ça d’ailleurs ?

Ça fait maintenant un bon petit moment qu’on trouve des baignoires, des bacs, des tonneaux ou des conteneurs poubelles dans les clubs sportifs qui sont là pour permettre aux athlètes de s’immerger dans le fameux bain glacé. Et il y a bien entendu eu moult études sur les bienfaits desdits bains de glace sur la récupération musculaire, les douleurs post-match ou la performance des athlètes jouant des matchs très rapprochés (vous en trouverez quelques unes par ici ou par par exemple).

Mais en réalité, il semblerait que personne n’ait tenté de comparer les effets d’une eau glacée et d’une eau à température ambiante sur la performance et la récupération des sportifs. Enfin, jusqu’à maintenant…

Une équipe de chercheurs de Hong Kong s’est enfin penchée sur la question (qui sait, peut-être qu’ils ont fait l’expérience du bain de glace eux-mêmes et que c’était tellement horrible qu’ils ont cherché un moyen d’améliorer l’expérience ?)

Les détails

Entrons dans le vif du sujet.

Nos 3 chercheurs ont enrôlé 53 participants des deux sexes d’une vingtaine d’années, tous joueurs de rugby, sans blessure récente ni problème de santé majeur, et sans sensibilité particulière au froid.

Après une session d’échauffement de 5 minutes, les participants ont subi une session d’entraînement sur tapis (course à pied et sprints par intervalles), suivie d’une session de récupération. Ils ont été divisés en 3 groupes : l’un a récupéré dans un bain d’eau à 5°C, l’autre dans un bain à température ambiante (25°C) et le groupe de contrôle a récupéré sans immersion.

A l’issue de la session de récupération, les chercheurs ont testé la performance musculaire (flexion et extension des genoux), l’agilité, et la détente (sauts verticaux).

Alors, on the rocks ou pas ?

Déjà, premier résultat, oui, l’immersion – à 5°C comme à 25°C – est bénéfique, à la fois sur la performance musculaire, l’agilité, et la détente.

Mais le plus efficace est (roulement de tambour…) l’eau à 25 degrés !

J’en vois déjà certains lever les yeux au ciel: Alleluiah ! Nos chercheurs démontrent ici que si le refroidissement du corps par immersion est bien bénéfique à la récupération, en réalité il n’est pas utile de soumettre les athlètes à des bains douloureusement froids, puisque l’immersion dans une eau à température ambiante (25°C, et donc tout de même significativement plus froide que la température du corps) présente des résultats sur la performance supérieurs à une immersion en eau glacée ; la flexion-extension du genou se fait plus rapidement et plus efficacement, favorisant l’agilité !

A vous les athlètes, montrez donc ça à votre coach !

 

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